Apiacées
Grande Ciguë, Ciguë tachetée.
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Références: | Synonymes: Voir T.B. Code nomenclatural: bdtfx-nn-18660 Code taxonomique: 144 |
Signes particuliers: |
Plante dressée d'environ 1 m. de haut (voire 2 m.) dégageant une odeur désagréable (urine de souris). La tige est striée et creuse, tachée de rouge-violacé à la partie inférieure. Les feuilles sont profondément découpées (4 à 5 fois) en segments eux-mêmes finement divisés. Les folioles, pointues, sont glabres. Le pétiole est élargi en une aile membraneuse engainant la tige. |
Mode de vie: |
Plante bisannuelle. Floraison de VI à IX. Héliophile ou de demi-ombre. Sols frais riches en azote. |
Biotope: | Lieux incultes et humides, décombres, broussailles, fossés.. |
Fréquence locale: | Assez commune. |
Usages: |
Plante d'une extrême toxicité : toutes ses parties contiennent plusieurs alcaloïdes inhibiteurs des terminaisons nerveuses. Après des troubles sévères (violentes céphalées, vertiges, vomissements, douleurs cardiaques, léthargie alternant avec des convulsions) la mort survient par arrêt respiratoire au bout de 3 à 6 heures après l'ingestion. Nota : sa ressemblance avec d'autres ombellifères (comme le persil) peut entraîner une confusion mais l'odeur et les taches rouges sur la tige enlèvent tout doute. L'homéopathie utilise cette plante pour des troubles de l'équilibre, certaines paralysies et des troubles de la prostate. |
Histoire & histoires: |
Etymologie: - Conium : de « koneion », nom grec de la ciguë. - maculatum : du latin « macula », tache. En raison de la pigmentation de la partie basse de la tige. Le cas le plus célèbre est la mort de Socrate (-399), condamné à boire de la ciguë; la relation détaillée de ses derniers moments laisse à penser qu'à la ciguë furent ajoutées d'autres drogues. |