Nénuphar jaune.

Photographies

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Plante aquatique robuste à grandes feuilles cordiformes, profondément fendues.

Les 5 pièces florales qui donnent toute sa forme et tout son éclat à la fleur sont en fait des sépales (ils sont dits pétaloïdes, tant ils sont semblables à des pétales).

Les vrais pétales sont très brefs et réduits à des écailles logées sous la couronne d'étamines (tendant à leur ressembler, ces pétales sont dits staminodés).

De la périphérie vers le centre, on trouve successivement :
- -les grands sépales pétaloïdes, jaune d'or.
- -les petits pétales en forme d'écailles d'un jaune plus sombre.
- -une ample couronne d'étamines dont les filets sont courbes et rabattus vers les petits pétales.
- -un volumineux disque central où sont fusionnés de 8 à 24 stigmates (18, sur la photo) organisés comme les rayons d'une roue.

Fruit en formation : on reconnaît les sépales (ils ont perdu leur couleur et sont devenus coriaces) et le reste des stigmates avec leur organisation rayonnée.

Pour en savoir plus

Références:	Nuphar lutea (L.) Sm. Synonymes: Voir T.B. Code nomenclatural: bdtfx-nn-44245 Code   taxonomique: 3867
Signes particuliers:	La plante est fixée dans la vase et y développe un fort et long rhizome. Le pétiole des feuilles est de section triangulaire. Les fleurs sont portées par de longs pédoncules qui les hissent au dessus de la surface de l'eau. L'ovaire est globuleux et le fruit est une baie.
Mode de vie:	Plante vivace (hélophyte à rhizome). Floraison de VI à IX. Plante aquatique de pleine lumière ou de demi-ombre.
Biotope:	Mares, boires, eaux calmes ou à très faible courant.
Fréquence locale:	Assez commun.
Usages:	Plante décorative.
Histoire & histoires:	Etymologie:  - Nuphar: Serait un diminutif de Nénuphar mais ce nom pourrait aussi dériver du grec nouphâr qui aurait jadis désigné dette plante.  - lutea : jaune  - Sm. : James Edward Smith (1759-1828) botaniste britannique.

Dernière modification le : 2020-05-23

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