Petite renouée, Renouée fluette.

Photographies

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Les tiges, grêles et ramifiées, donnent à la plante un aspect diffus d'où émergent quelques tiges dressées avec leurs inflorescences.

Les feuilles sont étroites et longues.
Contrairement à d'autres Persicaires, le limbe ne va pas en mourant vers la tige mais il est comme tronqué à son niveau : il n'y a pratiquement pas de pétiole.
Au long de la tige, les nœuds sont bien marqués et très espacés.

A partir du nœud, la gaine foliaire remonte sur la tige sur environ 7 à 8 mm. (cette structure est nommée « ochrea ») ; elle est abondamment et longuement ciliée (voir l'ochréa du haut de la photo).

Les inflorescences sont grêles et ne portent pas de fleurs à leur base.
Les fleurs, d'un rouge vineux, sont très petites.

Pour en savoir plus

Références:	Persicaria minor (Huds.) Opiz Synonymes: Polygonum minus; Voir T.B. Code nomenclatural: bdtfx-nn-48341 Code   taxonomique: 4233
Signes particuliers:	Plante de 10 à 50 cm. Les feuilles ne portent pas de taches à leur face supérieure. Les minuscules fleurs (2 à 3 mm. de diamètre) ont des pétales et sépales indistincts : on parle à leur sujet de tépales : ceux-ci sont pourpres. Les fruits sont des akènes ( 2 mm.) noirs, lisses et luisants.
Mode de vie:	Plante annuelle. Floraison de VII à X. Plante de lumière atténuée. Sols humides à mouillés, voire vaseux, riches en substances nutritives.
Biotope:	Lieux humides ; franges des boires et grèves vaseuses exondées du lit mineur de la Loire.
Fréquence locale:	Assez commune.
Usages:	Graines appréciées par les oiseaux.
Histoire & histoires:	Etymologie:  - Persicaria : du bas-latin persicarius, pêcher. En raison de la ressemblance des feuilles de cette plante avec celles du Pêcher.  - minor : petit, moindre.  - Huds. : William Hudson, botaniste britannique (1730-1793).  - Opiz : Filip Maximilian Opiz, botaniste tchèque (1787-1858).

Dernière modification le : 2020-05-23

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