Verveine officinale, Verveine sauvage.

Photographies

Cliquez sur les images pour les agrandir.

Plante érigée aux tiges filiformes, ramifiées dans la partie supérieure.
Les inflorescences sont portées aux extrémités des rameaux.

La tige, quadrangulaire, est nettement sillonnée.
Les feuilles de la base sont opposées, au limbe profondément découpé en lobes dentés.

L'inflorescence est organisée en épis étroits.
Les fleurs sont très petites.

Le calice de la fleur est formé de petits sépales pubescents soudés.
La corolle, en tube, est faite de pétales soudés à leurs bases, s'ouvrant en 5 lobes.

Pour en savoir plus

Références:	Verbena officinalis L. Synonymes: Voir T.B. Code nomenclatural: bdtfx-nn-71022 Code   taxonomique: 5710
Signes particuliers:	Plante de 30 à 70 cm. de haut à tige raide, lignifiée et ramifiée. Les feuilles de la tige sont simples, allongées, voire linéaires. La fleur comporte 4 étamines. Les fruits sont des akènes réunis par quatre.
Mode de vie:	Plante vivace (hémicryptophyte à souche). Floraison de VI à X. Plante de lumière. Sols moyennement frais à secs, assez riches en nutriments (azote en particulier).
Biotope:	Friches, décombres et autres milieux rudéraux, bords des routes et des chemins.
Fréquence locale:	Très commune
Usages:	Plante mellifère. Plante médicinale ( diurétique, antipyrétique) ; N.B. : la tisane de verveine est obtenue à partir de la Verveine citronnelle ( Lippia citriodora), plante voisine mais d'origine sud-américaine).
Histoire & histoires:	Etymologie:  - Verbena : nom latin de cette plante, dont l'étymologie (latine) est incertaine. Certains en font une altération du celtique Ferfaën, d'autres y voient l'évocation de Vénus (herbe à Vénus) en se référant à son emploi dans les rites antiques.  - officinalis : de l'officine (pharmaceutique). En référence à ses propriétés médicinales. Plante sacrée chez les anciens, elle accompagnait la vestale lors des rites religieux. « C'est chose facile (d'avoir des pigeons) dans l'économie du ménage, grâce au salpêtre et à la verveine, herbe sacrée ». Rabelais. Livre IV, chap.3.

Dernière modification le : 2020-05-23

Retour page précédente