Désigne l'enveloppe des fleurs
de graminées, puis de leurs grains.
Litt: qui aime la lumière
Se dit d'une plante qui ne se développe
bien qu'en plein soleil.

Mibora minima (L.) Desv.

Poacées

Mibora printanière, Mibora naine, Famine, Poils de chat.

Photographies

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Mibora minima
Plante qui se développe par petites touffes plus ou moins violacées.
Les feuilles, surtout les basales, sont très étroites; leur aspect filiforme est aussi dû à ce qu'elles sont repliées sur elles-mêmes à la façon d'une gouttière.
Mibora minima
Inflorescences en épi, d'un rouge violacé.
Mibora minima
Étamines saillantes.
Pour les détails,utiliser pince et loupe :
.Chaque épillet ne comporte qu'une fleur.
Les glumes sont poilues et plus longues que les fleurs.

Pour en savoir plus

Références: Mibora minima (L.) Desv.
Synonymes: Voir T.B.
Code nomenclatural: bdtfx-nn-42463
Code   taxonomique: 7000
Signes particuliers: Petite plante herbacée de 0,02 à 0,15 m.
Mode de vie: Annuelle.Floraison de II à IV (floraison très précoce).
Héliophile .
Sols plutôt secs.
Biotope: Talus dégagés.
Fréquence locale: Commun.
Usages:
Histoire & histoires: Etymologie:
Mibora: la racine grecque « bora »-nourriture- est ici liée au préfixe « mi » ayant la signification de « petit ».
L'ensemble, avec « minima », insistant sur le faible apport alimentaire que peut apporter une plante aussi menue.
Ce mot a été créé par Michel Adanson, botaniste français (1727-1806). Il est l'auteur d'un gigantesque travail de classification végétale dont Linné s'inspira, mais alors que ce dernier sut en tirer gloire (ne dit-on pas qu'il est le père de la classification universelle des êtres vivants), Adanson sombra dans l'oubli...et d'ailleurs termina sa vie dans le plus extrême dénuement. Les esprits chagrins de l'époque lui reprochèrent sa propension à forger des noms en s'affranchissant des règles académiques: « Mibora » en est un exemple.
Dernière modification le : 2020-05-23
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