Paspale à deux épis.

Photographies

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Deux épis écartés terminent la tige.

Les étamines émergent des épillets ; ceux-ci sont ovoïdes, pointus et organisés sur deux rangées serrées.
Les étamines et les stigmates en forme de plume émergent des épillets (en haut de la photo) .

Pour en savoir plus

Références:	Paspalum distichum L. Synonymes: Voir T.B. Code nomenclatural: bdtfx-nn-48018 Code   taxonomique: 7038
Signes particuliers:	Plante de 30 à 100 cm. à souche rampante et à tige couchée puis ascendante. Les feuilles sont planes et larges de 3 à 7 mm. L'inflorescence est typiquement organisée en deux épis divergents mais on trouve assez souvent des formations triples.
Mode de vie:	Plante vivace. Floraison de VI à X. Plante de pleine lumière nettement thermophile. Sols très humides, voire détrempés.
Biotope:	Prairies riveraines des cours d'eau.
Fréquence locale:	Très commune, sur sites favorables.
Usages:	Le paspale est éventuellement consommé par certains oiseaux aquatiques (Colvert, Sarcelle...)
Histoire & histoires:	Etymologie:  - Paspalum : du grec paspalé, grain de millet.  - distichum : du latin distichus, de deux rangs. En référence à l'organisation de ses inflorescences Originaire des zones tropicales d'Amérique du Sud, le Paspale s'est bien implanté et tend à proliférer. Par reproduction sexuée, la plante génère une forte quantité de graines et par multiplication végétative (intense production de stolons) elle s'étend aisément. Elle est répandue dans le Sud de la France (pourtour méditerranéen) et dans le Sud-Ouest d'où elle a atteint Nantes en 1952. Le Paspale est considéré comme une adventice nuisible pour les rizières. Par son aptitude à développer des peuplements homogènes et denses, le Paspale concurrence la végétation indigène (berges vaseuses et leurs végétations spécifiques).

Dernière modification le : 2020-05-23

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